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Vous voulez bâtir une maison en chanvre? Une filière prend forme au Québec

  • maximestpierre31
  • 11 févr.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 févr.


En 2019, Philippe Fortin et Maxime St-Pierre finissent leur baccalauréat en ingénierie à l’École de technologie supérieure. Les deux amis s’intéressent aux matériaux de construction « alternatifs », qui permettent de réduire l’empreinte carbone des bâtiments — un sujet essentiellement éclipsé dans leurs cours à l’université.


Les matériaux biosourcés, composantes idéales d’une économie circulaire, piquent particulièrement leur curiosité.


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Éponge de carbone

Pour que les oiseaux rares fassent des petits, une condition s’impose : homologuer les matériaux de chanvre. Un défi relevé en avril 2024 par Nature Fibres, un manufacturier de produits d’isolation biosourcés établi dans la ville de Val-des-Sources, anciennement connue sous le nom d’Asbestos.

Après des années d’efforts, l’entreprise fondée en 2017 a obtenu le printemps dernier une évaluation de conformité au Code national du bâtiment pour son isolant en fibres de chanvre. Ses panneaux, destinés à remplacer la fameuse mousse rose qui enveloppe les maisons, étaient déjà sur le marché, mais ne suscitaient pas la confiance de tous les ingénieurs, architectes et entrepreneurs avant leur homologation. Leur résistance au feu, à la moisissure et à la corrosion est désormais attestée.

« Enfin, on peut aller voir tout le monde pour faire connaître le produit », explique Christiane Bérubé, la directrice générale de Nature Fibres, qui observe déjà un bond des ventes.

L’empreinte carbone des isolants et des bétons de chanvre est fort enviable : comme le bois, ils séquestrent le CO2 avalé par la plante durant sa croissance. « Sauf que le chanvre le fait beaucoup plus rapidement que les arbres. Grâce à son cycle de croissance court, il est plus efficace pour emmagasiner du carbone », souligne M. St-Pierre. En ce qui concerne la chaux, sa production entraîne des émissions de CO2, mais le matériau absorbe ensuite du carbone dans l’air pendant des décennies grâce au procédé naturel de « recarbonatation ».


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